Publié dans Editorial

Problématique !

Publié le jeudi, 12 juin 2025

La Grande île se lance dans une campagne de mobilisation afin de revigorer le tourisme. Un secteur d’activités sensiblement et potentiellement prometteur pour Madagasikara. Le tourisme jouit d’une capacité de rayonnement incontestable pour un  pays comme le nôtre. Bien encadré et bénéficiant d’un ensemble  d’infrastructures opérationnelles, le tourisme peut bien être un atout pour la relance de l’économie nationale. Seulement, il n’y a pas trente-six issues pour y parvenir  autre que faire appel aux investisseurs nationaux et internationaux. Des activités touristiques de haut niveau et compétitives exigent la disposition entre les mains de gros sous.

Des pays avancés économiquement et dont le tourisme occupe une place prépondérante disposent d’importantes  infrastructures hôtelières et des réseaux de communication d’envergure. En France, le tourisme joue un rôle de premier plan dans la consolidation de la force de frappe d’une économie développée du pays. La France entretient jalousement tous les patrimoines culturels et artistiques pouvant attirer des visiteurs fortunés tous les ans. La Tour Eiffel, à elle seule, attire des centaines de milliers sinon des millions de touristes. Les responsables étatiques ne minimisent point l’entretien de ces « biens » promoteurs et pourvoyeurs de devises et d’emplois. Aux Etats-Unis d’Amérique, l’Etat fédéral et les Etats fédérés conjuguent leurs efforts pour sauvegarder les patrimoines nationaux entre autres la Statue de la Liberté qui attire d’importants visiteurs. Au Maroc, l’Etat mise beaucoup sur les attraits touristiques du Royaume. Les responsables publics et privés veillent scrupuleusement à tous les patrimoines marocains qui attirent chaque année des visiteurs non négligeables. Sécurité, accès routiers et transports aériens font l’objet de contrôle et suivi permanent. Dans tous les Etats du monde, le tourisme occupe de plus en plus de rôle important confortant l’assise de l’économie nationale. 

A Madagasikara, le tourisme, ce secteur prometteur et pourvoyeur de devises et d’emplois, concentre beaucoup les intérêts des dirigeants publics et privés. La Grande île qui dispose des richesses naturelles exotiques et surtout endémiques intéresse les visiteurs fortunés et aussi les gros investisseurs. Le pays manque d’infrastructures d’accueil de … luxe attirant les riches voyageurs ou touristes pour ne pas dire les milliardaires.

Problématiques ! Il y a gros investisseurs et gros investisseurs ! Madagasikara intéresse réellement  les grands capitaux. Mais, ce ne sont pas tous les investisseurs qui existent en « vrac » qu’il nous faut. Il faut veiller au grain et savoir distinguer le bon grain de l’ivraie. Les activités touristiques dans les pays en développement se trouvent actuellement dans le viseur des « mauvais » investisseurs. Les actions de blanchiment d’argent … sale voient dans ce type d’investissement dans les pays pauvres un terrain facile (tany malemy anorenam-pangady). Prenons garde !

C’est ici la problématique à laquelle nous devons faire beaucoup attention. Mieux vaut rester pauvres avec nos honnêtes moyens que s’enrichir indûment. 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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